mercredi 20 novembre 2013

Une journée ANTI-RACISTE... pour quoi faire ?

Samedi 30 novembre s'annonce comme une journée ANTI-RACISTE en France.

CHICHE !

Je propose qu'on réfléchisse à la manière dont fonctionne notre société française avant de se rendre aux manifestations. De préparer des petites affiches rappelant les "essentiels".

Les Français se désignent ou désignent les autres comme "noirs", "blancs", "blanches" ou "noires", très souvent (et aussi comme "arabes" et autres définition liées à l'origine géographique non "raciales"). Et le plus souvent sans réfléchir à ce que signifient ces termes bien pratiques pour classifier.

On se targue de ne pas avoir de classification raciale officielle et institutionnelle (comme les USA) mais cela n'empêche pas un bon pourcentage (95 % ?) de nous tous d'utiliser ces CONCEPTS raciaux comme si de rien n'était. Or ce sont les racines du mal: toute idéologie est fondée sur des mots, et dans le cas du racisme, pas besoin de regarder plus loin: ils sont là.

Quand on désigne quelqu'un ou on se désigne soit même par un terme racial, on affirme qu'on y croit, on perpétue cette idée, et on participe donc au "système" qui sous-tend l'exploitation de l'autre par l'affirmation d'une hiérarchie de ces "races". Car elles n'ont d'utilité quand dans leur hiérarchisation.

Quand on dit que quelqu'un est "blanc", on dit qu'il ou elle n'est pas autre chose. On le ou la fige dans une identité. Même chose pour les autres "races".

Les enfants comprennent cela très bien quand on leur demande de quelle couleur serait quelqu'un dont les parents sont "noir" et "blanc" ou "jaune" et "rouge". D'abord, ils montrent qu'on leur a déjà appris les références à la "race" puisqu'ils répondent souvent: "métis" (terme racialisé également). Quand on redit: "non, de quelle couleur". Ils comprennent et trouvent "gris", "orange".

Parfois, l'un d'eux dit: "ah mais alors c'est juste un mot pour représenter ?!" Ou bien, "ah d'accord donc c'est des concepts, pas des couleurs de peau"

Car personne n'est gris ou orange, n'est-ce pas ? Ni noir, ni blanc, ni jaune, ni rouge.

Sur le plan socio-historico-économique...

La Consitution française contient le terme "race" dans son article premier:

"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion."
Cela sous-entend la croyance sur le plan politique en cette idéologie.

La France est ENCORE un pays colonialiste (et donc raciste) de manière institutionnelle. La France a ENCORE des colonies (qu'elle nomme officiellement Départements et Territoires d'Outre-Mer).
Une phrase du Préambule à la Constitution est d'ailleurs révélatrice quand au véritable état d'esprit de notre "République":

"En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d’outre-mer qui manifestent la volonté d’y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l’idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique."

Phrase, ou même "sentence" aux relents fortement parternalistes ! On "offre" généreusement la possibilité de devenir "démocratique" !!! Quelle générosité, n'est-ce pas ? Et dans le Préambule en plus, pour que les choses soient claires.

Alors, je sais que certains vont dire:

"oh, mais quand même, il ne faut pas exagérer !"

"on ne peut pas tout changer d'un coup"

"il faut laisser du temps au temps".

J'ai des infos pour eux: ça fait 4 siècles que ça dure.

Ce sont les racistes qui exagèrent, et on est bien capable de casser des Traités à tour de bras et d'intervenir de manière intempestive chez les autres au nom de la "pacification" et même (quelle horreur) au nom de la "réparation de l'esclavage" (Hollande à propos du Mali). Ou au nom de l'exploitation des ressources (maintenant le "management" nous a même inventé les "ressources humaines").

Donc, si nous sommes si intelligents, ouverts, démocratiques, intéressés par les Droits de l'Humain, on attend QUOI pour changer ?

Parce que le changement ne viendra que de NOUS, les soit-disants "blancs". Et s'il ne vient pas, il ne faudra pas s'étonner qu'on paie pour tout ce que nos ancêtres ont fait ET CE QUE NOUS CONTINUONS A FAIRE, sous couvert d'autres concepts, comme "l'humanitaire" (entre autres).

ça suffit de traiter les autres comme des moins que rien !

Si on est si bons et si forts, pourquoi est-ce qu'on a tant besoin de garder leurs terres sous notre domination, hein ? On ne peut pas se débrouiller tout seuls ?

Cordialement et anti-racistement.

mardi 22 octobre 2013

"Black slaves"

They were not "slaves". They were Africans, lived on the African continent, were deported by Europeans -mostly- to the Americas, but also to Europe and other places.

There were "slaves" only in the mind of the slavers. It wasn't their nature, it wasn't their culture.


They were not "black". Their skin was dark, they defined and designated themselves and each other in various and different manners, which didn't have much to do with physical appearance, or skin color.


They were "black" only in the mind of those who designated themselves and others (but not all, depending on the benefit they got from it) who looked like them as "whites".

They were not "slaves" or "black" when they left their house, their country, their people, their family.

They were men and women, children and parents.


History books must stop spreading that idea that they were slaves while they are referring to free Africans.

Children must not learn that Africans were supposedly "black slaves" by "nature" or by "culture".

In the same way as today Africans who migrate to Europe are deemed "clandestine" even before they have left the shores of Africa or their village or city. They are not "clandestine" and don't want to be.

Racist ignominy must be denounced and must cease. It has been going on for too long.

vendredi 18 octobre 2013

"Esclaves noirs"

"Esclaves" ils ne l'étaient pas. Ils étaient Africains, habitants du continent africain, déporté par des Européens majoritairement vers les Amériques, mais aussi vers l'Europe et d'autres endroits.

"Esclaves" ils n'étaient que dans l'esprit des esclavagistes. Ce n'était ni leur nature, ni leur culture.

"Noirs" ils n'étaient pas non plus. Ils avaient la peau foncée, se définissaient et désignaient de multiples et différentes manières, qui avaient peu de choses à voir avec leur apparence physique, encore moins leur couleur.

"Noirs" ils n'étaient que dans l'esprit de ceux qui s'étaient désignés, ainsi que certains (mais pas tous) qui leur ressemblaient (même contre leur gré) comme "Blancs".

Ils n'étaient pas "esclaves" ni "noirs" quand ils quittaient leur maison, leur pays, leur peuple, leur famille.

Ils étaient des hommes et des femmes comme les autres.

Les livres d'histoire doivent cesser d'instiller cette idée qu'ils l"étaient en les désignant ainsi alors qu'ils font référence à des Africains libres.

Les enfants ne doivent plus apprendre que les Africains auraient été par "nature" ou "culture" des "esclaves noirs".

Comme aujourd'hui ils seraient des "candidats à la clandestinité". Clandestins ils ne sont pas et encore moins candidats.

L'ignominie raciste doit être dénoncée et cesser.

mercredi 16 octobre 2013

La "blanche" et le racisme

La "blanche" (un élément essentiel dans la construction du système de domination appelé "suprématie blanche", et un concept en elle-même dans ce contexte*) est souvent accusée de perpétuer et maintenir la suprématie blanche et parfois considérée comme pire que "le blanc" dans ce processus.

En effet, la "blanche" est la reproductrice officielle et nécessaire de la dite "race blanche". Sans son consentement, le concept même de "race blanche" (ou de "blanchitude" -voir Louis Sala-Molins dans "Le Code Noir ou le Calvaire de Canaan) s'évanouit.


Ce système doit donc être sans pitié avec elle. "Elle" doit obéir aux règles de la suprématie blanche (ne se reproduire qu'avec des hommes classifiés comme "blancs"). Depuis sa naissance, dans les endroits les plus racistes, on lui fait croire qu'elle tient un rôle spécial dans le développement de l'humanité (c'est souvent implicite dans les pays ayant une base raciste). On la manipule pour qu'elle se pense comme "meilleure", "plus belle" et qu'elle s'imagine que son rôle est de maintenir une sorte de supériorité morale sur les "autres" femmes.

Celles et ceux qui lui reprochent sa parfaite collaboration dans le système suprémaciste peuvent se rendre compte que c'est elle qui subit la manipulation la plus intraitable. Elle ne le reconnaît ou ne s'en rend compte que très rarement.
Pourquoi ?

Parce qu'elle en bénéficie en apparence (en tous cas matériellement). Elle est l'objet de louanges et de reconnaissance, ne serait-ce qu'à travers les médias tels que la publicité, la mode et les publications féminines. Ses congénères "autres" subissent le racisme, ses effets et ses conséquences, ce qui leur facilite paradoxalement son analyse et leur permet, quoique très difficilement, de le combattre au lieu d'y adhérer.
 

Comment rejeter la manipulation quand vous en bénéficiez ? Il est souvent impossible de s'en rendre compte dans de telles circonstances. La victime de manipulation pense que les choses sont "normales". Seuls les observateurs, surtout ceux qui souffrent des processus de manupilation de la suprématie blanche peuvent les percevoir facilement.

Ceci n'excuse en rien le "comportement de la blanche", mais l'explique.

Lorsqu'une femme classifiée comme "blanche" dans la taxonomie raciste, réalise qu'elle est utilisée comme machine reproductrice, elle a deux choix: y adhérer et collaborer, ou refuser et résister. Cela peut signifier pour elle de rejeter sa famille et ses amis. Ce n'est pas si facile. On la traitera de traitre (explicitement ou implicitement) et personne n'apprécie cela.


La suprématie blanche est une machine bien huilée à laquelle il est très difficile de résister, surtout quand on n'en est pas une victime. C'est pour cela qu'elle fonctionne si bien. Elle produit son propre carburant...


*lire "La Matrice de la Race", Généalogie sexuelle et coloniale de la Nation française. Elsa Dorlin. La Découverte/Poche, 2006,2009 pour plus de détails sur une analyse de la construction de la "femme blanche" dans la pensée raciste française.

The "white woman" and racism

The "white woman" (an essential element in the construction of the white supremacist system of domination and a concept in it/herself) is often accused and sometimes deemed worse than the "white man" in the perpetuation and maintaining of white supremacy.

Indeed the "white woman" is the necessary official reproducer of the so-called "white race". Without her consent, that concept of "whiteness" simply vanishes.

So the system has to be harshest on her. She must obey the rules of whiteness because whiteness depends on her (therefore reproduce only with men classified as "white"). From her birth, in the most racist places, she is made to believe she has a special role in humanity (it's often implicit). She is manipulated into believing that she is "better", "more beautiful", and must maintain a moral superiority over "other" women.

Those who reproach her with being a perfectly working part in the clock of racism may realize that she is the one who is under the greatest amount of manipulation. She seldom realizes and recognizes it.
Why ?
 

Because she seemingly benefits from it. She receives praise and recognition in many ways. Her "other" counterparts undergo racism, its effects and consequences, which paradoxically makes it easier for them to decipher it but not so easy to fight it.

It is very difficult to reject manipulation when you benefit from it. It is often impossible to realize you are being manipulated in such circumstances. The victim of manipulation thinks things are "normal". Only bystanders, especially those who suffer from the manipulative schemes of white supremacy, can see it.

It is not an excuse for the "white woman's behavior", but it is an explanation.

When a woman classified as "white" in the racist classification system realizes she is being used as a reproduction machine, she has two choices: adhere and collaborate, or refuse and resist. The latter might mean rejecting her family and friends. It is not the easiest of things to do. She will be called a traitor and nobody likes that.

White supremacy is a well-oiled machinery that makes resisting it extremely complicated when one is not a victim but benefits from it. That is partly why it works so well.

lundi 15 avril 2013

Les Français "d'origine asiatique" et le racisme français

Leur situation n'est sans doute pas plus à envier que celle des descendants d'Africains, contrairement à ce que les stéréotypes du type: "eux, au moins, ils travaillent", pourraient faire croire.

J'ai rarement (pour ne pas dire jamais) entendu de remarque ou commentaire les présentant comme des Français à part entière.

J'ai souvent entendu des jeunes parler de "Chinetocs". Et des vieux aussi. 

J'ai relevé la chose une fois quand elle venait de la part d'un ado qui, lui-même, se sentait rejeté à cause de ses origines turques. Je lui ai demandé s'il était un "Turtoc", lui. ça a fait rire tout le monde et je pense que tout le monde a compris.

Le problème dans notre cher pays, c'est qu'on ne VEUT PAS écouter ce que les "autres" (sous-entendu les "non-blancs", mais ça on ne veut pas le savoir non plus) ont à dire. Car ils en ont des choses à dire. Mais dès qu'ils ouvrent la bouche, ah non, ça hein non, on ne va quand même pas se faire traiter de racistes dans notre propre pays, non mais dites donc !

Pourtant, c'est bien ça le problème. Si on savait ranger notre arrogance (raciale mais qui se cache) et écouter les autres, les choses iraient mieux. 

Les problèmes (les vrais, pas "l'immigration" bouc émissaire éternel) seraient mis à plat. Les spécialistes du cri d'orfraie "non à la repentance" seraient patients et attendraient d'entendre les choses avant de hurler. 

L'histoire de notre pays serait dite telle qu'elle est et était et cela faciliterait la compréhension des enjeux actuels. Mais nous ne sommes pas prêts, parce nous sommes un peuple qui s'est forgé sur le racisme. Il faut que nous retournions à nos racines pour le comprendre. Mais notre arrogance sans borne (sans doute la pire au monde, celle du coq sur son tas de fumier) nous rend aveugle à qui nous sommes vraiment. 

Dommage, nous pourrions être mieux.

samedi 16 mars 2013

Renouncing "race" ? Where would it lead us ?

Renouncing race means death for racists. They live through their racial identity. 

The only people who cannot live without it are them.

Which brings me to ask this question: why on earth doesn't the rest of us renounce it ? 
Why do so many of us continue to define ourselves through its prism ? 

If we renounced it, we would bring about the worst catastrophe racists fear. 

It would mean that they have no more relevance, no more power in human relationships. 

Their mere existence as social beings would cease. They would have to reconstruct themselves, and, most important, they would have to leave the rest of us alone. 

If we ignore them, what power do they have left ? 
If we tell them that we don't want of their vision of the world, what are they going to do ? Force us ? 

They have already, for centuries. 

Isn't it time we realized "race" hasn't served this world one bit of positivity ?

So where would renouncing "race" lead us ?

Not where we are now !




(disclaimer: renouncing "race" doesn't mean ignoring its dire effects on this planet and its human societies. On the contrary, it means studying "race" as a fact (not a truth or a biological reality) to decipher its implications in all domains of social life.

jeudi 7 mars 2013

"Race pride"

Je vais poster un autre article à ce sujet en français plus tard. Comme je l'ai expliqué dans un autre article, "penser la race" en français n'est pas la même chose que la penser en anglais... I am going to post another article on this later in French. As I have stated it in another article, "racial thinking" in French is different from "racial thinking" in English...

"Race pride" is a very problematic concept, for several reasons, that I won't even be exploring here, because this would require a whole book. I'll just give my thoughts on this.

The first reason for its problematic aspect is that it relies directly on the idea of race. It takes it for granted. It accepts "race" as a fact.

Not only sociologically, but also biologically, which is where the core of the problem is.

For Europeans, "race pride" is extremely problematic, because it is viewed as the engine of "white power". It is what Hitler, his predecessors and inspirators (like Gobineau) posed as a postulate to develop their politics (that's a very brief summary).

For Americans, it can sound quite differently, because in the American context, "race" is already a social "fact" that is accepted as such by the majority. So "race pride" becomes a sub-categorized affirmation of self-pride based on the pre-acceptance of "race".

Thus, it renders the analysis of pride extremely complicated, since rejecting it as "racist" implies that one at the same time rejects the attempts at affirming oneself in the face of white supremacy.

In addition to that first level of explanation, the complexity becomes more intricate when one hears others say "I'm black and I'm proud" or "I'm proud to be white". Both do not convey the same message at all. Understanding their meaning requires a minimum of historical, sociological and biological knowledge. They do not translate as simple self-pride. They are loaded.

In the European context, and I will speak more precisely of the French one (because I don't know the other ones well enough), things are different too.
Someone saying "Je suis fier d'être noir" (I am proud to be black) is not necessarily consciously referring to "race", because "noir" is not thought as "race" by most people, but as simply "physical description". It is of course not only "skin color"; the real meaning is "race", but it doesn't appear as such. However, someone saying "Je suis fier d'être blanc" (I am proud to be white) will definitely and without hesitation be recognized as a racist, and he or she knows it before hand. So that affirmation is deeply and directly the mirror of a political statement of belonging to "white power" organizations, or wishing to, and a conscious or unconscious affirmation of "power".

mercredi 6 mars 2013

Who are they kidding? / De qui se moquent-ils ?



La première fois que j'ai vu ça, j'ai éclaté de rire. Non, franchement, c'était tellement ridicule. Comment réagir autrement ? Enfin, bon, un raciste réagirait autrement. Il dirait probablement: "tiens, vous voyez, on vous l'avait bien dit qu'ils étaient blancs". 
Puis, évidemment, la réflexion a repris son cours, et là, je me suis dit: "ces gens-là n'abandonnent jamais, même devant l'évidence". Un raciste pourrait vous soutenir mordicus qu'il n'a pas de nez, si cela sert ses intérêts.

The first time I saw this, I burst out laughing. I mean, this was so hilarious, so ridiculous. How could one react otherwise. Well, I guess racists could, they probably would go: "see, we told you they were white".
After enjoying the moment, I started observing and thinking. So this is the new thing. These people never give up, even facing the obvious. I can very well imagine a racist telling me that what he has in the middle of his face is not a nose, as long as it seems to serve his interests.



Donc, ces gens-là en sont à essayer de nous faire croire que parce que l'ordinateur l'a sorti comme ça, c'est parce qu'il avait cette tête-là. La preuve par le logiciel ! Sauf que les logiciels sont faits par des hommes qui ont leurs préjugés... La seule chose qu'ils ont eu du mal à changer, c'est le crâne. Ben oui, c'est de l'os. Trop dur à modifier. Le cartilage, c'est plus facile. Encore que, ils ont quand même pas mal applati le menton.

So these people now try to make us believe that he looked like this because the computer says so. Software-proved ! Except that software is man-made and therefore biased. The only thing they didn't manage to change was the skull. To hard, too much bone. Cartilage is easier. And yet, what about the chin? It's obvious on the mummy's picture that his was longer than that.



Si vous voulez comparer avec la tête de la mommie de Tut Ankh Amon, je vous laisse y aller, sur internet. Moi, je trouve que les corps des gens doivent rester là où leur famille les avaient mis: dans leur cercueil. Cette obsession maladive de possession jusqu'à aller voir dedans me rend malade. 
D'ailleurs, comment ce fait-il que cela poserait un problème si des Africains décidaient qu'ils allaient voir ce qui se passe dans les cercueils des rois et reines européens, mais les Européens peuvent faire ça aux leurs ? Et ils doivent l'accepter ? C'est le racisme qui permet ce genre de comportements.

If you want to compare with Tut Ankh Amun's mumy's head, I'll let you do that on the net. I personally think that people's bodies must stay were their families put them: in their tomb or casket. This sick obsession that consists in wanting to possess everything to the point of looking inside corpses makes me sick.
By the way, how come it is not a problem for them to do this, but if by chance a bunch of Africans decided they want to know what's inside European kings and queens' tombs, Europeans wouldn't let them ? Racism allows this type of behavior.



Tut Ankh Amon était africain. ça les embêtent beaucoup. 
Tut Ankh Amun was african, and that bothers them a lot.



L'Egypte est en Afrique, ça aussi ça les embête, mais il ne pourront pas le changer. C'est comme le nez au milieu de la figure.

Egypt is in Africa, that bothers them too, but they won't be able to change that. It's like the nose in the middle of their face.



Allez, on se marre encore un petit coup avant de partir. C'est pathétique, pathétique. Le racisme rend pathétique. 
Let's have a good laugh before we go. This is just so pathetic... That's what racism does.

One of the many sites that spreads the lie about that dynasty.

Regardez-moi ça !
Look at that !



La reine Tyie, sa grand-mère: 
Queen Tyie, his grand-mother: 


Je connais une Camerounaise qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Mais, en 1993, j'ai lu dans Le Nouvel Observateur une égyptologiste française qui disait: "elle était leucoderme". Apparemment sa peau foncée ne faisait que refléter son statut de reine ! (Je me demande bien ce qu'on fait de ses traits qui sont -quand même- *un peu* africains...)

I know a Cameroonian woman who looks just like her. But, I read some French female egyptologist (supposedly an expert) back in 1993 who said that "Queen Tyie was a leucoderm". Apparently her appearance on all the images we have of her is "due to her status, that why she was represented with dark/black skin". (I wonder what we are supposed to think of her facial features which look *a little bit* African...)

vendredi 1 mars 2013

Racial pollution / La pollution raciale

(English below)

Nous la subissons depuis quelques siècles. La Renaissance accompagne sa naissance.


Elle efface le naturel et impose le politique. 


Elle brouille l'historique et masque le réel. 


Elle tranforme des sociétés saines en sociétés malades.


Elle s'insinue dans la psychologie des peuples et des individus.


Les "Lumières" nous ont tellement éblouies que nous ne la voyions plus.


Les plus grands penseurs de la sociologie en étaient malades. 


Même les médecins de la psyché en sont malades. 

Comment la psychiatrie peut-elle en guérir si elle est elle-même polluée ? 

Des pays entiers sont transformés en hôpitaux psychiatriques à ciel ouvert, et des gens sains d'esprits se retrouvent en HP ou emprisonnés parce qu'ils ont exprimé leur santé mentale face à la pollution raciale.



It has been polluting the human environment for centuries. It was born as Europe's Renaissance was spreading.


It erases nature and imposes politics.


It blurs history and masks reality.


It destroys sane societies to build sick ones.


It insinuates itself into the psychology of individuals and peoples.


The "Enlightment" blinded us to it.


Sociology's greatest thinkers were sick with it.


Even doctors dealing with the psyche are sick with it. 

How can psychiatry cure it when it is itself polluted with it ? 

Entire countries function like open-air hospitals, and sane people end up in madhouses or jailed because they expressed their mental health confronting racial pollution.

Ethnic / Ethnique

It has been quite a few years since the word "ethnic" entered our vocabulary and our culture(s). 
Cela fait déjà un certain temps que le mot "ethnique" est entré dans notre vocabulaire et nos moeurs.

Like everything else, it has been "capitalized" to sell. 
Comme tout le reste, il a été "capitalisé" pour vendre.

Ethnic is cool. Ethnic is exotic. Ethnic is dark. Ethnic is "black".
Ethnique, c'est cool. Ethnique, c'est exotique, c'est "métis". Ethnique, c'est "noir".

Ethnic is music. Ethnic is clothes. Ethnic is people.
Ethnique, c'est de la musique. Ethnique, c'est une mode. Ethnique, c'est des gens.

That's what it first appeared as. A way to speak of groups of people while avoiding "race". But it is still spells "race". Because it somehow, subtly, excludes "white". 
C'est ainsi que ce terme est né. Pour désigner des groupes de gens tout en évitant de parler de "races". Mais c'est toujours là, en arrière plan. Parce que, d'une certaine manière, subtilement, cela exclut le "blanc".

It goes with "World" on store shelves. "World" music is "Ethnic" music. 
Ça va de pair avec "World" (en français aussi !) ou "Monde". La musique "World" ou les musiques "du Monde", c'est "ethnique".

So, by "World", you should understand "non-white". By "Ethnic", the same. 
Donc, par "Monde", vous devez comprendre "non-blanc". Par "Ethnique", la même chose.

To prove this, turn to the racists' discourse: Jean-Marie Le Pen inaugurated this officially some years ago in France. To avoid referring to "race" (which would have taken him to court in France), he described groups of youths who had the particularity of being of North or Sub-Saharian origins as "bandes ethniques" or "ethnic gangs".
Pour prouver cela, c'est classique, il suffit d'écouter le discours des racistes: Jean-Marie Le Pen fût un précurseur de la chose, comme à son habitude. Pour éviter de faire référence à la "race" (ce qui l'aurait conduit devant un juge en France), il décrivit des groupes de jeunes d'origine nord africaine ou d'Afrique sub-saharienne comme des "bandes ethniques".